New-directions

Time to change.

Vendredi 5 août 2011 à 1:03

Il y a des chansons que tu écoutes, à t'en retourner le coeur. Ces chansons qui t'occupent l'esprit pendant des heures. Le genre de chansons qui te racontent une histoire, mon histoire peut-être ? Ces chansons là, je les écoute, couchée dans l'herbe, sous la pluie. Et les gouttes peuvent ruisseler sur ma peau, tremper mes vêtements, je m'en fiche. Rien d'autre ne compte que ces paroles dans lesquelles je finis par chercher les réponses qu'il ne me donne pas. Je cherche ces réponses, dans ce vide immense. Je cherche où est-ce qu'il y a bien pu avoir une erreur, j'essaye de la saisir. Mais c'est insaisissable.

"Prendre un nouveau départ." Au fond, cette idée est idiote. Ce n'est pas un nouveau départ que je prends, mais bel et bien ma route que je poursuis. Je cherche simplement à savoir sur quel chemin je dois m'engager. Je continue de chercher, sans relâche, la direction qui me permettra d'avancer le plus loin possible. Je cherche une complicité perdue, en me demandant si elle pourra être égalée un jour.

Et je finis par accrocher un sourire sur mes lèvres. Dire que tout va bien. Non, je n'y pense plus tout le temps, je m'en remets. Non je n'ai pas besoin de toi. Je les dit, avec conviction, alors que chaque parcelle de mon corps te réclame. Alors que chacune de mes pensées t'es destinée.

Mais je prends du recul, j'essaye de me poser les bonnes questions. A le vouloir si fort, je me demande si ce n'est pas ce qu'il représente que je désire autant. Ce sentiment d'être protégée de tout dans ses bras, des mots doux chuchotés à l'oreille, de petites attentions. Ce sentiment de compter pour quelqu'un.

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Mais tout de même.. "Et si c'était lui ?"

Jeudi 4 août 2011 à 2:48

Avant j'écrivais. Pour tout, pour rien. J'avais la sensation qu'écrire pouvait me libérer de tout, que cette inspiration était sans limites.
Et d'un seul coup, le vide, la page blanche. Plus rien. Je me suis souvent demandé pourquoi durant un an l'écriture n'a pas été aussi nécessaire. Et aujourd'hui, je crois que j'avais trouvé un autre échappatoire. Ses bras. Nos discussions à n'en plus finir. Plus besoin d'écrire pour soi, ou pour les autres, puisqu'il était là. Cette sensation d'être seuls au monde, de n'avoir besoin de rien d'autre.
Aujourd'hui, je ne sais pas si c'est le gout d'écrire que je retrouve. Je crois que c'est un manque. Le manque de ces confidences que l'on fait sans se poser de questions, vous savez ces petites choses de la vie. A qui vous racontez vos rêves vous ? Le manque de liberté, cette sensation d'étouffer. J'étouffe dans ma propre tête. Les vrais moments d'évasion, c'est dans les soirées que je finis par les trouver. Quand on ne se rend plus compte de rien, et que nos actes ne comptent pas, puisqu'on ne se souviendra de rien de tout ça au réveil.
Et puis je veux partir. Je veux sentir le sable chaud sous mes pieds, pouvoir marcher, en sentant l'eau se glisser sous nos pas, à regarder le soleil se coucher. Partir, et enterrer tous ses souvenirs dans le sable. Prendre un nouveau départ là bas aussi. Sourire, et rencontrer des gens qui ne savent rien de tout ça, qui ne savent rien de moi. 
J'ai envie d'évasion.

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Chanson du soir

 

  "Because when a heart breaks, no it don't break even."

Vendredi 29 juillet 2011 à 16:09

Mon nouveau départ, c'est là que je le prends. Ici, et maintenant.

Une rupture, au fond c'est quoi ? Une personne que l'on ne verra plus jamais comme avant. Une personne qui a compté, et qui fait tout pour ne plus compter. Une personne qui s'éloigne, qui veut prendre un nouveau départ. Une rupture c'est un peu comme dans les chansons, "on s'est quittés d'un commun accord, mais elle était plus d'accord que moi." Sauf que cette fois, c'est moi qui n'était pas d'accord. Alors, il n'y a rien d'autre a faire que de prendre son mal en patience. Tu relèves la tête, tu souris. Tu montres aux autres que tu es plus forte que tu en as l'air. A la question ça va, tu réponds oui, parce qu'il parait qu'on doit répondre ça. Tu t'amuses, tu bois. Tu bois à en vomir puisque ça te fait tout oublier, le temps d'une soirée. Mais parfois, le passé est plus fort que l'avenir. Il t'embarque avec lui, il te traine six pieds sous terre. Et dans ces moments là, un mot prend tout son sens. Seule. T'es seule avec tes souvenirs, à regretter, à ne plus lutter contre les larmes qui sont de toute manière bien plus fortes que tout le reste. Tu es la avec tes souvenirs, à prier pour vivre dedans. A prier pour qu'ils ne s'en aillent jamais. Et tu t'en t'endors à rêver au passé. Sauf que le réveil est bien plus dur quand tu t'aperçois que ces rêves ne sont plus réalité. "Moi, je ne pensais pas avoir à savoir ce que je suis sans toi".

Tu pourras pleurer, avoir mal comme jamais, hurler de toutes tes forces, au fond, tu le sais,    it's over.
Now, get out of my head .
 

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